Le voyage avec Nébulo

Le tome 1 de Nébulo est sorti en librairies le 14 janvier dernier, et à cette occasion, j’ai eu le plaisir de recevoir des demandes de connaissances, amis, collègues, famille, dans plein d’endroits en France et dans le monde, qui souhaitaient le lire ou l’offrir à leurs enfants.

Moi je pense, et je n’en fais pas de secret, que lorsqu’il s’agit d’apprendre en s’amusant, toute occasion est bonne à prendre.

Nébulo se balade donc au gré des lieux des photos que l’on prend de lui.

L’idée de #voyageavecnebulo, un fil Instagram, ce n’est pas simplement de prendre une photo d’un joli endroit avec Nébulo devant, c’est aussi, pour chaque photo postée, de raconter ce que ce lieu a de spécial, et pourquoi il est cher au cœur de ses habitants.

Si vous avez Instagram, vous pouvez participer à ce voyage en partageant les lieux remarquables que vous visitez, où vous vivez, en racontant leur histoire. Sinon, voici retranscrites ici les aventures de Nébulo, tome 1 jusqu’à présent, nous verrons lors de la sortie du tome 2 s’il lui prend les mêmes envies de découvrir le monde.

Sur le site du Hellfest à Clisson (Loire Atlantique)

Aujourd’hui, Nébulo se baladait du côté de Clisson, ou se tient tous les ans le #hellfest , un festival de musique pour les fans de musique extrême. Tous les ans au mois de juin, il rassemble des musiciens et spectateurs venus spécialement du monde entier. 350 artistes sont attendus cette année.

Nébulo au Helfest à Clisson

Au pied du Sacré Cœur à Montmartre

Aujourd’hui, Nébulo se baladait du côté du Sacré-Coeur à Paris. Perché au sommet de la butte Montmartre, il culmine à 83 mètres et se voit de loin dans Paris. Sa construction a été décidée en 1871 par l’Assemblée nationale, composée alors d’une majorité de députés royalistes dont de nombreux catholiques fervents. Aujourd’hui elle a pris sa place dans Paris et attire près de 11 millions de visiteurs tous les ans.

Le Sacré Coeur à Montmartre

Devant la fontaine du Lion de Grenoble

Cette semaine, Nébulo s’en est allé déambuler dans la ville de Grenoble. Le voici arrêté devant la Fontaine du Lion, symbole de la maîtrise de l’eau entreprise par la ville au cours du XIXe siècle. Le lion de pierre et le Serpent de bronze qui ornent la fontaine symbolisent respectivement le Drac et l’Isère, et commémorent les crues qui ont dévasté la ville au cours des siècles. La statue, réalisée par Victor Sappey en 1843, et située dans le quartier de Saint Laurent, est l’une des deux plus anciennes fontaines de Grenoble.

La fontaine du Lion à Grenoble

Au pied du moulin de la Galette à Montmartre

Aujourd’hui, découvrez avec Nébulo l’histoire du Moulin de la Galette , seul moulin à vent en état de marche de la butte Montmartre à Paris. Entre les deux moulins de Montmartre se tenait jadis un célèbre bal public mené par la famille de meuniers Debray dès le XIXe siècle. Leur origine remonterait au XVIIe siècle.

Devant la tour LU à Nantes

En ce dimanche ensoleillé, Nébulo s’est promené à #nantes et a fait escale devant la Tour Lu. La Tour Lu faisait partie de l’usine de la marque LU où l’on fabriquait des biscuits. LU sont les initiales de Lefèvre Utile, les noms du couple qui a fondé la biscuiterie. Si la tour avait autrefois une sœur jumelle, elle est aujourd’hui la seule survivante, et est devenue un monument emblématique de Nantes. Depuis peu, la Tour Lu peut à nouveau être visitée, et est adossée au Lieu Unique, une salle de spectacle nantaise emblématique elle aussi.

La Tour LU à Nantes

A Valence devant le kiosque Peynet

Ce mercredi, Nébulo s’en est allé découvrir la ville de Valence, et s’est arrêté devant le kiosque Peynet. Typique des kiosques à musique qui fleurissent au XIXe siècle, il a été baptisé baptisé ainsi en hommage à Raymond Peynet, l’illustrateur des Amoureux, une illustration représentant un violoniste et une admiratrice dessinés sous le kiosque de Valence en 1942. Depuis, son illustration a fait le tour du monde, et les Amoureux de Peynet sont devenus un symbole lié à la Saint Valentin.

Le Kiosque Peynet à Valence

La plage de Monsieur Hulot à Saint Marc sur Mer (Saint-Nazaire)

Mais qui est ce drôle de bonhomme qui regarde l’océan avec Nébulo à ses côtés ? Il s’agit de Monsieur Hulot, le personnage de Jacques Tati dans le film « Les vacances de Monsieur Hulot ». Pour son film tourné en 1951, Jacques Tati cherchait une jolie plage à l’atmosphère familiale, et a choisi celle de Saint Marc sur Mer, dans l’agglomération de Saint Nazaire. Grace à la statue de bronze de l’artiste Emmanuel Debarre, Monsieur Hulot veille désormais sur les vacanciers et les promeneurs sur la plage qui porte à présent son nom.

La plage de Monsieur Hulot accueille les vacanciers et les riverains, avec la particularité en été d’être équipée  d’installations et de matériel de baignade spécialement étudiés pour les personnes à mobilité réduite : chemins de roulement adaptés, et fauteuils spécifiques pour la baignade.

L’éléphant des machines de l’île à Nantes


Nébulo, loin de se suffire des fantastiques voyages accomplis jusqu’ici, est allé visiter aujourd’hui les fameuses machines de l’Ile, dont le majestueux éléphant sur lequel on peut se promener, et qui arrose volontiers les visiteurs les jours de beau temps. Les Machines de l’île, à la croisée des « mondes inventés » de Jules Verne, de l’univers mécanique de Léonard de Vinci et de l’histoire industrielle de Nantes, sont situées à l’emplacement d’anciens chantiers navals désaffectés. Elles sont aujourd’hui emblématiques de la ville.

Le château de Suscinio

 Le château de Suscinio se trouve au bord de l’océan Atlantique, dans la commune de Sarzeau dans le Morbihan. Il a été construit aux alentours du XIIIe siècle, et rénové au XIXe siècle. Il était autrefois la résidence de chasse des ducs de Bretagne, et se dresse au cœur de ce qui était alors un vaste espace boisé. Il s’agit aujourd’hui d’un espace privilégié pour observer la biodiversité.
On peut aujourd’hui le visiter, et les enfants peuvent s’initier aux activités du moyen âge, comme s’entrainer l’arbalète, découvrir les vêtements que portaient les princes, ou encore observer les oiseaux qui résident dans le marais environnant. 

La tour CN à Toronto (Canada)

Aujourd’hui, Nébulo est parti se promener du côté du Canada, et plus précisément à Toronto.

Le voici ici devant la Tour CN, ou CN Tower, une tour de 553 mètres de haut située dans le centre-ville de Toronto, et qui est devenue l’emblème de la ville.

Longtemps, la tour CN a été la plus haute du monde avant d’être dépassée en 2009.

À la fin des années 1960 et au début des années 1970, des gratte-ciels furent construits dans le centre-ville, car la population de Toronto augmentait fortement et la propagation des ondes radio s’en trouvait perturbée. La solution fut d’élever une antenne de diffusion plus haute que les gratte-ciels.

L’exposition L’abîme au château des Ducs de Bretagne à Nantes

En ce weekend festif pour les Nantais vainqueurs de la #coupedefrance , Nébulo a voulu se rendre à l’exposition L’Abîme, qui présente au Château des Ducs de Bretagne une réflexion documentée sur le passé esclavagiste de la ville et son rôle dans la #traitenegriere. Aujourd’hui encore, malgré le recul et les études réalisées, on ne sait compter exactement, même à des millions près, le nombre de victimes du commerce triangulaire qui a réduit en #esclavage des millions d’Africains et permis l’enrichissement de la ville. Cette exposition nous place face à l’horreur qui a été commise à l’époque, afin que le racisme et l’esclavage moderne n’aient plus leur place dans nos sociétés. Un travail de mémoire nécessaire pour que plus jamais personne ne soit martyrisé ni exploité en raison de son apparence ou de ses origines.  

Le menhir de Kermaillard à Sarzeau

Ce dimanche, Nébulo est allé découvrir le menhir de Kermaillard, un monolithe de granite de 5,35 m de long. Il est appelé aussi Guegen Amonen « La motte de beurre », en raison de sa forme lorsqu’il était couché. Le menhir, a été redressé en 1988 à l’occasion d’une fouille archéologique. Le monolithe présente 17 cupules (gravure de forme circulaire creusée dans la pierre, dont le sens est difficile à interpréter). La face plane, elle, a conservé trois gravures. Une de leurs de représentation de divinité-m ère et de forme de croissant lunaire ou de cornes de bovidés. Ce monument date du Néolithique, soit la fin de la préhistoire vers -5000 -3000 avant JC. Le menhir de Kermaillard est un des sites retenus pour le dossier Unesco d’inscription des mégalithes de Carnac et du Sud Morbihan.

Le menhir de Kermaillard à Sarzeau

Le Court Central à Roland Garros

Cette semaine, Nébulo est parti se promener du côté du court central de Roland Garros. Plus exactement, il y était pendant les qualifications, et le court n’était pas encore noir de monde comme aujourd’hui.

Le tournoi de Roland Garros tient son nom du stade où il se déroule, baptisé du nom d’un aviateur français qui s’est distingué lors de la Première Guerre mondiale. Roland Garros est né en 1888 à Saint-Denis de La Réunion, et mort dans un combat aérien en 1918 pendant la guerre. Il doit sa célébrité  à la toute première traversée de la mer Méditerranée, en 1913 à bord d’un monoplan.

La première édition du tournoi se tient à Paris en 1891. A l’époque, les courts sont des terrains en herbe. C’est le plus grand tournoi sur terre battue et le dernier tournoi du Grand Chelem se disputant sur cette surface, depuis que l’US Open a abandonné celle-ci en 1978. Pour nombre de joueurs d’Amérique latine ou l’Europe du Sud, où le tennis se joue majoritairement sur terre battue, Roland-Garros est le plus important rendez-vous de l’année. Il est parfois considéré comme le tournoi de tennis le plus éprouvant physiquement.

Nébulo sur le Court Central à Roland Garros

Le Phare des Baleines dans l’Ile de Ré

Cette semaine, Nébulo est retourné à ses origines et s’est promené du côté du Phare des Baleines, à la pointe ouest de l’île de Ré, là où se trouve la maison de Léandre et où ce dernier, accompagné de Nora, recueillent Nébulo avant de partir à l’aventure avec lui.
Le phare des baleines, haut de 57 mètres, doit son nom aux nombreuses baleines venues s’échouer à cet endroit de l’île de Ré. Il a été construit en 1849 sur des plans de l’architecte Léonce Reynaud, pour remplacer l’ancien phare construit en 1682 par Vauban, et qui subsiste encore juste à côté. Il est toujours en service aujourd’hui mais fonctionne à l’électricité, et 160 000 visiteurs le visitent chaque année. Il est complété au large par le phare des Baleineaux, plus petit.

Nébulo au Palais des Papes d’Avignon

Nébulo, pour cette nouvelle aventure, avait rendez-vous dans la cité des papes.

A cette époque, la bibliothèque pontificale d’Avignon, la plus grande d’Europe à l’époque avec 2 000 volumes, rassemblait un groupe de religieux passionnés de belles-lettres, dont allait être issu Pétrarque, le fondateur de l’humanisme. De son côté, la chapelle clémentine, dite Grande Chapelle, attirait à elle compositeurs, chantres et musiciens.

À la fois forteresse et palais, il fut pendant le XIVe siècle le siège de la chrétienté d’Occident, avant que les Papes ne décident de retourner siéger à Rome. Il s’agit de la plus grande construction gothique du Moyen Âge.

Le palais des Papes a aussi permis une réforme administrative de l’Eglise, qui, à cette époque, jouait un rôle important dans la vie quotidienne des sujets des Etats européens, en grande majorité catholiques.

Nébulo au Palais des Papes à Avignon

Dans les Highlands écossais

En ce mois de juillet, Nébulo s’en est allé se promener du côté des Highlands, en Ecosse. Outre le château d’Edimbourg et la ville de Glasgow, il s’est arrêté dans la petite ville côtière d’Oban.

Ce qui a marqué Nébulo, c’est la culture artistique de ce pays, car même si l’Ecosse n’est qu’une région du Royaume Uni, elle a sa propre personnalité. Et pour preuve, il y a bien une équipe de rugby écossaise au tournoi des six nations 😊

Dans les pubs de Glasgow, les artistes se succèdent, sans se demander s’ils abaissent leur talent en se confrontant au public. Les musiciens et chanteurs y font leurs preuves, même si cela demande des efforts et même parfois du courage, car le public des pubs est parfois inattentif. Ici, on n’imagine pas écrire une chanson ou un livre et faire fortune du jour au lendemain. D’immenses artistes ont commencé dans les pubs de Glasgow. Ici, créer est une passion, une ambition partagée par le plus grand nombre, qui nécessite du travail, et non une promesse de gloire et d’argent facile. Nébulo, même s’il n’en parle pas dans ses aventures, partage avec mes autres romans la conviction que la culture et la pratique artistique enrichissent le monde et la société, et perdent tout à être élitistes.

Dans la catégorie blog de ce site, je m’explique très bientôt sur ce point de vue que je défends.