Festival of World Cultures a Dublin – Article rédigé en 2008 à Dublin

Déjà, à l’époque, voyez-vous, je frappais aux portes sans trop avoir peur et j’aimais bien me poser des questions. Est-ce que la fraicheur de mon style de l’époque ne détend un peu l’atmosphère de ces derniers jours ?

Sergent Garcia réchauffe les cœurs, Tiken Jah Fakoly médaille de la liberté d’expression

Du 22 au 24 aout se tenait a Dun Laoghaire (prononcer Donne Lee Rit), dans l’agglomération de Dublin, le 8e Festival of World Cultures

Une bouffée de rythmes et de couleurs, de la fête et du beau monde a l’affiche. Des photos et des interviews comme si vous y étiez.

Pendant trois jours, les gens de Dublin en auraient presque oublié la température. Les musiques et cultures du monde tenaient l’affiche, et pendant trois jours des rythmes de salsa, reggae et sound system ont fait bouger les fesses des Irlandais et de tous ceux alentours. C’est la fin de l’ete e Irlande, autant dire le début de l’hiver. L’occasion de faire le plein de couleurs était trop belle, et les Dubliners étaient au rendez vous.

Au programme étaient des concerts bien sûr, mais c’était aussi l’occasion de croiser des geishas, des sorciers, et des dames de marbres qui font très peur. Des sons venant d’Inde, d’Ukraine, de France ou d’Afrique… Et bien sûr les violons irlandais traditionnels n’étaient jamais loin. Une invitation au voyage réussie, et au passage un coup de pouce donne a Tiken Jah Fakoly pour sa dénonciation de la corruption des dirigeants africains.

En tète d’affiche samedi, Tiken Jah Fakoly était la star du weekend, et malgré la barriere linguistique il a su conquérir le public irlandais par son message et sa musique. Il a reçu a cette occasion le premier Free Muse Award, en récompense de son combat pour la liberté d’expression. http://www.freemuse.org/

Il s’est dit honoré et a dédié la récompense a  Moussa KAKA, journaliste nigérian  emprisonne depuis septembre 2007. Dans l’interview qu’il m’a gentiment accordée, il donne son opinion sur la liberté d’expression et la situation des sans papiers en France, et invite a plus de coopération et a une modernisation des relations entre l’Europe et l’Afrique.

Dimanche, sous le soleil revenu pour l’occasion, s’est produit sur la grande scène  le groupe ukrainien DakhaBrakha. En ce jour de fête d’indépendance ukrainienne, DakhaBrakha m’a surpris par son énergie, c’est vrai j’ai adoré. Le groupe aux chapeaux tambours fabuleux, complètement inattendu a fait sensation en apportant un concentré d’énergie et de joie de vivre qui ont fait décoller tout le monde. Après, c’était au tour de Sergent Garcia de faire bouger tout le monde toutes nationalités confondues, pour “abattre les frontières”.

L’Interview de Sergent Garcia, malheureusement, s’est perdue en route, mais je le remercie maintenant du temps et du sourire qu’il m’a accordés à l’époque.

Un grand merci à : Tiken Jah Fakoly et Sergent Garcia, pour leur gentillesse et le temps accordé.

Aux organisateurs du festival, au sourire indécrochable quel que soit le climat.

A www.pix.ie et ses photographes superstars.